19.12.11

curriculum ta vie

Quoi : rétrospective de mes 9 derniers billets
Objectif : apprivoiser la blogosphère dans un contexte scolaire
Cours universitaire : Internet et relations publiques
Durée de l'expérimentation : 14 semaines
Aveu : je m'accorde une prolongation indéterminée...

J'ai choisi la formule de vous révéler mon parcours scolaire et professionnel, tel un curriculum vitae sous format électronique. La magie des blogs c'est que la rédaction se veut personnalisée. J'ai choisi de colorer mes récits de manière à vous partager intimement mes intérêts, mes questionnements et mes expériences. L'humour, la dérision et le sarcasme étaient au rendez-vous. En introduction dans la webosphère, j'ai tenté de me présenter à vous. Vous avez été lecteurs, arbitres, diffuseurs et commentateurs via des commentaires rendus publics et d'autres communiqués par courriels privés.

ANONYMAT

Dès le départ de mon périple, j'ai décidé de conserver mon anonymat. Ma motivation : me garder une gène dans cet univers sans frontières et aux aguets de mes éventuels employeurs à la recherche de contenu et d'information sur moi. Ironique, puisque je présente mes écrits comme un semblable de cv. À ma façon, j'ai tenté d'échapper au moteur de recherche Google. En fait, je me gardais une marge de manoeuvre. Peur de m'assumer, sans doute. J'aime plutôt croire que je désirais surtout me laisser la chance de me tromper et de faire des faux pas sans pour autant que ça me nuise dans mes éventuelles recherches d'emploi. Souvenez vous, j'ai comme mission de mettre fin à mon syndrome de procrastination. Ahah! Qui sait, avec le temps et de l'assurance, je laisserai peut-être cette censure de côté ou bien pire ce seront mes traces électroniques et les technologies de géolocalisation et d'identification qui se chargeront de dévoiler mon identité.

CONSTAT STATISTIQUE


M. Patrice Leroux, à l'occurrence mon professeur, nous parlait d'occasion pour bâtir notre empreinte numérique. Je me croyais bien à l'abri derrière mon anonymat, mais j'ai vite compris l'ampleur de ce concept. En m'amusant dans l'onglet statistique de blogger, j'ai identifié un nombre surprenant de visites. Fait notoire, puisque je ne faisais aucune promotion de mon blog. M. Leroux avait publié un de mes billets via son compte LinkedIn. Résultats : 97 visites en 1 semaine. Surprise.com !! Malgré moi, mon empreinte numérique faisais du chemin. J'ai poussé l'analyse. J'ai publié un lien vers mon blog à deux de mes contacts Facebook (dont nos connaissances/amis communs étaient limités). Résultats : 150 visites en - roulement de tambour - 4 jours. C'est un peu effrayant. Qu'en ont-ils pensé? Je me suis sentie jugée, variable que j'avais voulu écarter de cette expérimentation. Besoin de dédramatiser : je me suis rassurée en me disant que puisque je ne me prends pas trop au sérieux, surement que cette attitude s'est transmise dans mes écrits. Constat : une pression relative s'installe devant un public. Il faut croire que je ne suis pas une bête de scène.

MES AUDITIONS


Mes 9 derniers billets sont une forme d'avant première, mes auditions dans la blogosphère. La conclusion la plus révélatrice de cette expérience est l'intérêt que j'ai revisité dans la rédaction. Je me suis poussée à écrire et créer du contenu malgré mon incertitude face à mes compétences de rédactrice. Je ne crois pas avoir amélioré ma plume, si talent il y a, mais chose certaine: je me suis pratiquée. Une pratique qui donne envie de continuer et de découvrir mon style. Mon style d'écriture, mon empreinte rédactionnelle sur le web qui relèvera peut-être un jour d'une fonction professionnelle. Pour l'instant, il s'agit d'une écriture personnelle encore à l'essai. Si vos yeux brûlent pas en me lisant, il y a de l'espoir!

Je vous remercie, vous lecteurs qui laissez des traces de vos visites sur mon onglet statistiques. À vous, lisez-moi, jugez-moi et surtout riez de moi parce que c'est l'activité que je fais le mieux. Vous ne pouvez donc pas rire de moi, puisque je rie avec vous! Je vous ai bien eu!


À vous tous, à la revoyure!




































18.12.11

tweet tweet

Quoi : Gazouiller en 140 caractères
Verbe : Tweet-ER = action de commenter et de rédiger du contenu de façon abrégée
Quand : en temps réel
Comment : comme un oiseau gazouille, on répand la bonne nouvelle à tous nos contacts
L'oeuf : Twitter.com

Les journalistes vous diront qu'il s'agit d'un fil de presse, les vedettes l'utilisent comme gadget paparazzi (cependant on inverse les rôles, elles rédigent et publient leur propre rubrique à potins), plusieurs s'en servent comme GPS en s'identifiant partout où ils se cachent, les gens convoités aux événements mondains vous rapporteront le déroulement et les faits saillants de ces occasions VIP, bref il s'agit d'un outil d'actualisation. On s'actualise en précisant où on se situe et on actualise nos actions et nos pensées. On commente, on conseille, on réfère, on fait de la pub, on relaie de l'information diffusée par des médias complémentaires, on publie du contenu, des photos et des vidéos qui font jaser et re-jaser et re-re-jaser et ainsi va les RT (retweet).

Nous avons eu le privilège d'assister à une conférence de M. Bruno Guglielminetti dans le cadre d'un cours universitaire. Un homme techno-inspirant! Une personnalité qui ponctue l'univers twitter à sa façon. Un stratège des médias sociaux et des discours sur la webosphère, mais surtout un homme qui sait transmettre sa passion. Je vous invite fortement à le lire et le découvrir. M. Guglielminetti m'a intrigué sur un aspect de twitter que j'avais jusqu'à présent négligé. Donc, on tweet en temps réel, pourquoi pas profiter du savoir qui se dit et qui se partage lors de conférences top privées (alias les conférences Ted). Un peu plus près de chez nous, lors des conférences données par Infopresse ou encore ce qui se dit le dimanche soir à la télévision. Être là, là où on n'y est pas. Devenir témoin à sa façon.

RÉTROACTION EN TEMPS RÉEL

Confidence pour confidence, j'ai envie de vous partager un cas clinique qui m'a marqué. M. Guglielminetti a assisté à une conférence de presse orchestrée par son équipe. En simultané, il suivait sur son cellulaire intelligent ce que les journalistes présents tweet-aient. Parmi les gazouillis publiés par les invités, M. Guglielminetti en état de veille a mis la patte sur un commentaire d'ordre stratégique. L'un d'entre eux ne comprenait pas l'essence et le pourquoi du rassemblement. Il a rapidement informé son équipe, qu'il était important d'accorder du temps en entrevue à ce journaliste afin de clarifier le contenu et les messages à communiquer. Grâce à cette rétroaction en temps réel, l'équipe a bénéficié d'une couverture de presse. Sans cette intervention, le journaliste serait sans doute retourné bredouille devant son ordinateur et aucun article n'aurait été pondu. Et "vla", joli boulot !

S'INSTRUIRE X SE TWITTER-ISER

Ma curiosité a été piquée, et la votre? J'ai décidé de redonner vie à mon compte twitter. Ma devise : suivre des gens qui s'investissent sur Twitter et qui s'impliquent dans le domaine des communications et du marketing. Mon outil : le hashtag. Je vais me servir de Twitter comme moteur de recherche. Je n'ai pas encore beaucoup de cibles sur ma liste, mais j'ai bien hâte de voir le portrait qui va s'en dessiner. Me créer un fil de presse d'intérêt, mais surtout instructif. Qui sait, j'aurai peut-être droit à quelques scoops!  Je vous tiendrai au courant du développement de ce projet d'internaute.

Sur ce, que ceux qui m'aime me suivent!































12.12.11

calèche 99

Bolide : mazda protégée 1999
Couleur : Blanche devenue avec l'âge beige et rousse
Kilométrage : 300 000 kilos ... et +
Objectif : me rendre au point B
Entretien annuel : Budget réparation fixé à 1500$
Mon homme de main : Michel le garagiste

Ma première voiture était une Toyota Corolla 92, une gracieuseté de ma cousine. Ensuite, vint mon règne de "mazdamobile", cette fois un don de ma mère. Je vous l'accorde, j'ai eu de la chance de mettre la main sur ces clés sans débourser un rond initial.

Ma vie de banlieusarde m'impose d'être propriétaire d'un véhicule, à défaut de devoir limiter mes allers et venues. Sans auto, mes déplacements reposeraient sur une lourde logistique d'horaires d'autobus. Pour ceux qui n'ont jamais mis les pieds en territoire sud de l'île de Montréal et bien il n'y a pas de métro et de bus quasi 24 heures!! En fait, ce qui est le plus contraignant, c'est la planification minute des transferts d'autobus. Donc, l'équation se résume à : PAS D'AUTO + PAS DE MÉTRO = BUS au CHRONO

CONFESSION 

Je conduis un bazou. À vous lecteurs écologistes, ne vous inquiétez pas j'apporte les réparations nécessaires pour limiter mon impact environnemental. Quant à l'esthétique, je m'improvise peintre de rouille. Mes honoraires sont plus abordables. Malgré l'entretien annuel, ma mazda est intrépide et nous donne du fil à retordre à moi et mes passagers. Pour une expérience tout terrain, je vous propose ma banquette arrière. Mes vieux amortisseurs vous trimballeront le derrière! Parfois, je vous avoue que je remets en question ces investissements afin de ressusciter à tous coups ma bagnole. Aparté comptable : quoi que si on fait le calcul presto, une location et des paiements mensuels ne seraient pas pour autant une alternative plus rentable.

ACTUALITÉ

J'en arrive au sujet d'actualité: le projet de loi 48 du gouvernement Charest. Un nouveau programme d'inspection des véhicules qui selon les prédictions serait effectif en 2013. La cible : les véhicules de 15 ans de vie. Ouff! En 2013, ma mazda fêtera avec de la chance et les petits soins de Michel son 14e anniversaire! Je blague. Je suis sensible aux inquiétudes relatives à la pollution et à la sécurité, mais je suis curieuse de voir les oppositions émerger et le ratio coût/efficacité de cette intervention. D'ici là, je vais souhaiter longue vie à ma mazda et je tiendrai à jour mes inspections. Promis. 

POUR RIRE

Je ne vous ai pas révélé mon budget mensuel pour les contraventions de la ville de Montréal. Avouez que c'est une révélation choc, à la limite d'une publication dans la rubrique des faits bizarres. À l'époque où j'étais souvent sur la trotte, je m'accordais une moyenne de 2 contraventions mensuellement. Un bilan financier de 104 dollars par mois. C'est beaucoup, mais c'était moins déprimant quand mon pare-brise exhibait une contravention. Je me disais, pour me réconforter, que j'avais prévu des réserves budgétaires pour amortir le coût! Maintenant, j'essaie de m'en tenir à un par mois. Croyez moi, ce n'est pas que de la négligence. Je manque de veine. D'ailleurs, novembre 2011 aura été mémorable et très payant pour la ville Tremblay. Bien que ce n'est pas mon record, j'ai eu 3 contraventions et ce en seulement 2 semaines! Ok. Une d'entre elles était méritée. J'avais laissé stationnée miss Mazda sur St-Denis toute la nuit + en matinée, car sa conductrice, à l'occurrence moi, était dans un état d'ébriété digne d'un appel nez rouge. Une sage décision qui s'est avérée moins drôle le lendemain quand après être allée déjeuner au resto pour me remettre sur pied, j'ai eu un 2e ticket. Avertissement : l'avenue Mont-Royal avec 10 minutes de retard au parcomètre = contravention assurée! Ça c'est un record : 2 en 1!

J'y penses. J'ai envie de vous confier mon geste héroïque d'une valeur de 52$. J'ai déjà travaillé en restauration dans le vieux port de Montréal. Par ailleurs, c'est l'endroit idéal pour avoir un ticket. Quand je m'accordais une pause et que j'allais marcher dans les parages, je répartissais mes 25 sous dans les parcomètres expirés, question de donner quelques minutes de bonus aux retardataires. Qui sait, je vous ai peut-être déjà épargné une contravention! Généreuse, la fille? Oui et non. Je ne peux pas vous mentir. Ça me plaisais bien d'enlever de la job aux préposés aux contraventions. Surtout, quand il y en avait un qui s'apprêtait à donner une amende. Un drôle de sentiment de bien les avoir à mon tour!

Anecdote de conclusion: automne 2011, ma mazda et moi gravons la côte Mont-Royal dans le trafic quand un cycliste me fait signe et me dit/cri à travers ma fenêtre : Veux-tu que jte fasse un lift! Pow. Punch de la fin!